(terminée) ✝ TOO SCHOOL FOR COOL.

l'amour c'est de l'impro sur le thème des princesses.

« Il est si merveilleux, je crois que je l’aime. » En entendant les mots de sa sœur, Carrie émit un léger ricanement qui fit taire l’assemblée des sœurs Castle en un instant. Elle sentit tous les regards converger vers elle mais ne bougea pas d’un pouce. C’était Chastity, l’auteur de ces mots qui, évidemment, la regardait avec une lueur de défi dans les yeux. Carrie avait grandie avec deux grandes et une petite sœur à la maison alors cela faisait déjà longtemps qu’elle était immunisée contre ce regard. « Qu’est ce qu’il y a ? » Son ton était froid et se voulait cassant mais Carrie n’avait pas le moins du monde peur de sa sœur. « Tu l’aimes ? » Du haut de ses quinze ans, elle ne savait pas grand-chose de l’amour mais en avait une idée générale et des idées bien arrêtées. Et l’amour au premier regard était loin d’en faire parti. « C’est ce que je viens de dire oui. » Chastity s’était redressée sur ses coudes avant de s’asseoir, jaugeant sa sœur toujours allongée au sol, son livre de physique sous les yeux. Si elle était plus ou moins obligée de participer aux réunions que les filles Castle avaient instaurées il y a bien longtemps, elle ne participait que peu souvent. Elle ne leva même pas les yeux de son livre pour lui répondre. « Tu le connais depuis une semaine, c’est ridicule. » Elle savait que pour ses sœurs, elle paraissait cynique et elle pouvait presque sentir la pitié dans l’air. Ce qu’elles ne savaient pas ce que cela faisait bien longtemps que Carrie avait pitié de ses sœurs, toutes plus romantiques les unes que les autres. « Madame l’optimiste est parmi nous. » Le ton railleur de l’ainée ne trompait personne, elle était blessée par les propos de Carrie et ne savait pas comment se défendre. Si la blonde allait enfoncer un peu plus le clou avec l’espoir d’être virée de la chambre, sa cadette posant une main sur sa jambe l’en empêcha. Ici, seule Grace avait le pouvoir de la tempérer, c’était sa voix de la raison. Aussi, elle se contenta de lever les yeux au ciel et de se replonger dans son bouquin de chimie. Après tout si Chastity voulait se faire briser le cœur en mille morceaux, c’était son choix.

avant qu'on se perde, comme c'est perdu d'avance.

« Carrie ? » La jeune blonde s’arrêta à la hauteur de l’homme qui venait de l’interpeller. Son souffle était saccadé mais reprenait peu à peu une allure plus régulière. Le regard qu’il lui lança après l’avoir regardé de bas en haut était des plus suggestifs ce qui la fit sourire en coin. Elle était couverte de sueur, venait de courir durant plus d’une heure et pourtant, il ne voyait que ses longues jambes mises en valeur par son short et sa poitrine sous son léger débardeur blanc. « James. » Carrie secoua doucement la tête pour qu’il se reprenne et il secoua à son tour la sienne, surement pour se sortir de cette torpeur dans laquelle le corps de la belle l’avait plongé. « Oui, euh, il y a une fête ce soir et je me demandais si tu voulais y aller. » Il y avait une fête tous les soirs à l’université, c’était encore un concept qu’elle avait du mal à comprendre par ailleurs. « On a TD de bio chimie demain matin. » Ce n’était ni une question, ni un reproche, une simple constatation. Ses cours de bio chimie étaient plus que complexes et il était bien placé pour le savoir puisque c’était son binôme attitré. « Oui je sais mais on pourra partir tôt si tu veux. » Elle posa une main sur son épaule pour se stabiliser et leva sa jambe droite pour s’étirer, pas question d’être fourbue de crampes le lendemain. Il était déjà beaucoup plus sur de lui que précédemment et s’il était dérangé par cette action n’en montra rien. « On ? » La blonde releva le pronom qu’il avait utilisé pour les désigner. Après tout il l’avait invite à passer à une fête mais le fait que c’était un rendez-vous était loin d’être clair. « Et bien je me disais que tu voudrais peut-être y aller avec moi, tu vois … » Elle n’avait pas l’intention de torturer James alors elle lui adressa un sourire tout en changeant d’appui et de jambe. « Je vois. Il faut que je sois rentrée à une heure. Passe me chercher à vingt-heures tapantes. » Un énorme sourire apparu sur les lèvres du brun et elle ne put s’empêcher de le lui rendre. Il hocha vigoureusement la tête. « Vingt-heures, je serai là. » Il lui semblait qu’il bombait un peu plus le torse lorsqu’il la quitta pour vaquer à ses occupations. Carrie retint un rire avant de repartir chez elle, terminant tranquillement son footing quotidien.

crois-tu pouvoir enfin me dire que tu veux bien qu'on reste amis.

« Magnifique discours caporal ! » James avait haussé le ton pour réclamer l’attention de la foule et tous ceux présents dans le jardin se tournèrent vers nous. James, qui avait rapidement comprit qu’il ne pouvait trouver guère plus que de l’amitié en Carrie, avait prit l’habitude de l’appeler caporal depuis leur première année où elle était déjà major de sa promotion. Major, caporal, dans son esprit c’était assez proche et il avait un surnom tout trouvé pour la blonde. Elle l’avait laissé faire et constatait qu’en quatre ans, ce surnom avait eu le temps de faire son chemin et s’étonnait encore qu’autant de personne avait eu vent de sa petite personne. « Comme vous le savez, ce soir, nous sommes libres ! » Acclamation de la foule, Carrie se joignit aux invités, elle avait déjà bu pas mal de verres et se laissait porter agréablement par l’ambiance générale. « Nous sommes le futur de la nation avec nos diplômes en poche. » Nouveaux cris, beaucoup y allèrent de leurs propres commentaires mais la voix de James les arrêta. « Et je n’aurai qu’une chose à dire … »[/color] Il fit durer le suspens, cet homme était décidément fait pour la politique, il savait comment parler à une foule. « … Plumons les tous ! » Fou rire général tandis qu’il levait son verre pour terminer son toast. En se tournant vers Carrie, il arborait un énorme sourire qui se répercuta invariablement sur celles de la blonde. En descendant de la table sur laquelle il était monté, il faillit tomber mais se rattrapa in extremis à Carrie. Malheureusement, elle n’était elle-même pas très stable et tout deux finirent sur l’herbe, aspergés de leurs boissons. Loin de lui en tenir rigueur, cela déclencha l’hilarité de la blonde, très vite suivi par James. Bras dessus, bras dessous, ils montèrent en haut dans la salle de bain pour essayer de limiter les dégâts. Comprenant que sa robe était fichue, Carrie l’enleva et fouilla la pile de linge dans un coin pour en emprunter une. La main de James se posa sur son bras nu. Comme il se faisait insistant, elle finit par se retourner pour lui faire face et même soule, elle reconnu l’étincelle qui brulait dans les yeux de son ami. Sa peau lui sembla immédiatement incandescente et elle baissa les yeux sur sa main. Elle ne sut pas comment cela se déroula mais tout d’un coup, ses lèvres se retrouvèrent collés à celles de James et ses jambes enroulées autour de son bassin. Ses mains caressaient avidement le corps parfaitement proportionné du brun et une douce chaleur s’installa en son bas ventre. (...)

non c'est gentil, ça va comme ça, des amis j'en ai plein déjà.

(...) Lorsque Carrie ouvrit les yeux, une fulgurante douleur lui vrilla les pupilles et elle les referma immédiatement. La soirée de la veille lui revint en mémoire, bien qu’elle constata quelques trous. Premièrement, elle était allongée dans un lit et elle ignorait où elle était, comment elle était arrivée jusqu’ici et plus encore, qui était la personne qui dessinait des arabesques sur son ventre nu. Elle bénit son organisme de pas lui imposer une gueule de bois carabinée puisqu’elle se sentait à priori, bien. Autant qu’elle puisse l’être avec un estomac dans les chaussettes. A sa deuxième tentative, ses yeux étaient habitués à la lumière ambiante aussi elle put les garder ouverts, et découvert que c’était James dont le souffle chatouillait son cou. « Bonjour belle demoiselle. » Carrie trouva la force de lui sourire mais parler lui semblait un peu trop compliqué. Si elle conservait un calme olympien en apparence, à l’intérieur elle bouillait complètement. Bon dieu qu’avait-elle fait ? Avait-elle réellement couché avec James, son ami depuis plus de quatre ans, son fidèle compagnon ? La réponse lui apparut d’elle-même lorsqu’elle se sentit courbaturée en se tournant sur le côté. Elle avait bel et bien couché avec lui. « Pas trop mal à la tête ? » Les migraines étaient une chose que Carrie n’avait encore jamais expérimenté et elle espérait que cela dure encore longtemps. « Ça va. Et toi ? » Elle avait beau chercher le moyen de se sortir de cette situation en douceur, elle n’en voyait aucun. Et cela ne fit que s’empirer lorsqu’il s’avança pour poser ses lèvres sur les siennes. Carrie était si perturbée qu’elle ne pensa même pas à se reculer. Heureusement qu’il avait fermé les yeux sinon il aurait invariablement aperçu les signaux de détresse qui devaient émaner des siens. « Tu ne peux pas savoir à quel point la nuit dernière était merveilleuse. » La blonde hocha vaguement la tête, un sourire aux lèvres. Effectivement, elle ne pouvait pas savoir étant donné qu’elle n’en avait que de brève réminiscence. « Écoute Carrie, il faut que je te dise quelque chose. » D’expérience, Carrie savait que ce genre de conversations ne se terminait jamais bien. « Je commençai à désespéré de mon côté mais après ce qu’il s’est passé hier, je pense que c’est le moment où jamais. » Carrie retint son souffle et fixa un point entre ses deux yeux. « Je suis amoureux de toi Carrie. Depuis le premier jour, depuis que je t’ai vu passer la porte du labo et t’installer à côté de moi. Depuis que tu m’as insulté lorsque j’ai raté l’expérience et que tu m’as dit oui pour m’accompagner à cette fête. Tu es la femme la plus extraordinaire que je connaisse et je t’aime Carrie. » L’air manqua dans ses poumons et pendant quelques secondes, la blonde cru qu’elle allait s’étouffer. Finalement, ses poumons se gonflèrent et son cœur recommença à battre. Beaucoup trop rapidement, comme s’il désirait quitter sa cage thoracique et battre de ses propres ailes. Ce n’était pas possible, James était son ami depuis si longtemps, il avait comprit, il ne pouvait pas être comme eux, comme ces imbéciles qui croyaient à l’amour au premier regard. Il ne pouvait pas être amoureux d’elle. « Carrie, dit quelque chose. » Elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Ne sachant comme réagir autrement, elle sauta du lit et chercha ses affaires pour se rhabiller. Ne trouvant pas sa robe, elle enfila un short et un tee-shirt qui trainaient. « Je suis désolée James, il … Il faut que j’y aille. » Il essaya de la retenir, se leva précipitamment à son tour pour faire le tour du lit et la prendre dans ses bras mais rapide comme une anguille, elle s’échappa et couru jusqu’aux escaliers. Rapidement et pied nus, elle quitta cette maison et ne s’arrêta de courir qu’arriver chez elle.

je m'attendais pas à moi dans ce rôle là.

« Non mais regarde là cette grognasse, t’as vu un peu comment elle le reluque, comme si c’était un truc au chocolat qu’elle allait lécher toute la nuit ! » Carrie n’arrivait pas à détourner son regard des deux personnes près de la sortie. Elle porta son verre à ses lèvres et laissa le liquide alcoolisé lui bruler la gorge. « Crois moi, si elle ne finit pas par le lécher ce serait vraiment suspect ! » Son amie partit d’un rire cristallin mais fut immédiatement par le regard noir qui lui lançait Carrie, loin de trouver ça drôle. Maddy soupira et se tourna pour faire face à Carrie. Elle était plus petite qu’elle mais d’une certaine façon, elle imposait le respect et suintait la force. « Ma chérie, réfléchit s’il te plait. » Mais Carrie ne faisait que ça, elle en était à la cinquième façon de tuer cette potiche brune et de faire durer son meurtre aussi longtemps que possible. Sa possibilité cinq consistait à d’abord à lacérer sa peau avec un couteau parfaitement aiguisé avant de l’asperger d’alcool et de recommencer la manœuvre autant de fois qu’elle pourrait la supporter. Et au vu de sa carrure, la blonde était certaine qu’elle ne pourrait pas supporter ce traitement bien longtemps. « Carrie ! » Maddy agita ses doigts devant son visage, preuve qu’elle essayait de capter son attention depuis un moment déjà. « Je disais donc, tu aimerai être à sa place n’est ce pas ? » Si elle aimerait être à la place de madame je ris comme une dinde périmée ? Très peu pour elle, elle était parfaitement bien dans ses chaussures. La brune du lire son dégout sur ses traits puisqu’elle ajouta rapidement. « Je ne dis pas dans sa vie, mais dans ses bras. » Elle jeta un coup d’œil vers le couple qui roucoulait toujours, si près d’elles. Beaucoup trop près. Elle pouvait presque apercevoir le regard de Ryan glisser sur les courbes de la demoiselle tandis qu’elle les mettait outrageusement en avant. Si elle avait envie d’être dans ses bras ? Non, elle ne voulait absolument pas agir ainsi avec lui, en public, devant de nombreux témoins. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’avait pas envie de trucider cette truie à coup de pelleteuse. « Vas le voir Carrie. » Le côté parfaitement fier de sa personnalité remonta à la surface et la blonde se redressa, croisa les bras et lança sa réponse, catégorique. « Non. » S’il voulait flirter avec une vulgaire catin c’était son choix, elle était à quelques mètres à peine de lui. S’il la voulait, il pouvait tout aussi bien venir la chercher. « T’es ridicule. » Maddy soupira mais un sourire apparut au coin de ses lèvres. Carrie avait du louper un épisode puisqu’elle ne comprit pas ce qui pouvait provoquer cette réaction. En voyant le regard interrogateur de la blonde sur elle, la brune se contenta d’une réponse mystérieuse. « Tu comprendras un jour. Je l’espère pour toi du moins. »

Permettez-moi de baver un peu.
Bienvenue parmi nous.

Bienvenue, je te la réserve.

J'étais sure que le scénario serait pris tout de suite
En tout cas Yvonne est une déesse. Moi grande fan du couple Bryce/Sarah.
Bienvenue

Bienvenue et encore merci d'avoir pris mon scénario
Je suis ton esclave

Spoiler:

Ta fiche est tout simplement parfaite, tu as cerné le personnage

J'aime beaucoup ta fiche aussi.
Je valide.